[ HRP : Tout le monde peut participer, sans distinction ! Prof ou élève, neko ou non, peu importe ! Par contre désolée pour la qualité du RP pas terrible T_T Faut que je me remette dans le bain XD ]
Elle était arrivée en train ce jour-là. Ses parents avaient prétendu ne pas avoir le temps de l’emmener eux-mêmes, ou même simplement de l’accompagner, mais elle savait pertinemment que c’était parce qu’ils n’auraient pas supporté voir des nekos au même endroit où leur fille allait étudier. Ils la détestaient pour son affection pour ces individus, mi-chats mi-humains, mais elle restait tout de même leur fille, et un brin d’attachement leur subsistait. Elle était partie un matin, très tôt, et n’allait probablement pas revenir avant plusieurs années, car le pensionnat était très loin de chez elle. C’était donc seule, avec sa valise et un sac à dos, un gros blouson et des bottes aux pieds pour supporter le froid matinal qu’elle prit son train. Le neko de la famille l’y avait conduite, veillant de la part de ses maîtres à ce qu’il n’arrive rien à la petite jusqu’au départ du train. Elle voulut l’emmener, mais il refusa. Elle monta, avec sa valise, et s’en alla.
Qu’avait-t-elle emporté ? Dans sa valise, il y avait des vêtements, bien sûr, mais aussi quelques livres sur les nekos que son ami lui avait offert, et qu’ils gardaient en secret, son nécessaire de toilette, ses tenues de sport avec ses raquettes de tennis et de badminton, quelques maillots de bain, un nounours en peluche qu’elle chérissait depuis toute petite et des gâteaux au cas où elle aurait faim durant le trajet. Elle aurait aimé emporter son ballon de basketball également, mais la valise manquait de place… Dans son sac à dos, simplement son billet de train, de l’argent, à boire, deux ou trois malheureux cookies, son journal intime, sa petite trousse et un carnet d’adresses.
Elle s’était assise dans un coin, et les minutes lui paraissaient être des heures tellement son impatience était grande. Enfin, elle arriva. Nanami, car tel était son prénom, fut la première à sortir du train et à se précipiter au-dehors de la gare. La jeune fille avait bien retenu le court itinéraire : continuer la rue devant elle jusqu’à voir une impasse à sa gauche, où se trouverait le fameux pensionnat. Elle se mit donc à courir, sa valise à roulettes valsant derrière elle sous son rythme effréné. Il n’y avait personne dans la rue, ce qui lui évita de fâcheuses bousculades.
Soudain, à sa gauche, surgit au bout d’un chemin magnifique un immense bâtiment. La fillette s’arrêta, le regarda un moment.
« OUAIIIIIIIIIIS ! »
Et Nanami repartit à courir vers le pensionnat. Elle portait sa valise au-dessus d’elle, à bout de bras, car il lui semblait que l’objet la ralentissait plus qu’autre chose. Très sportive, elle ne mit que peu de temps avant d’arriver devant l’édifice. Ses yeux brillaient. La jeune fille refit sa queue de cheval haute, et entra.
L’endroit lui plaisait, c’était certain. Posant ses affaires à terre, elle se mit à tournoyer sur elle-même, bras tendus, en criant un « Youpiiiiiiiiiiiiiiiii » très significatif. Soudain, sa main rencontra un obstacle. Un visage. Nanami stoppa son mouvement, et tourna lentement la tête… Qui était-ce ?